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Opérations spéciales, 20 ans de guerres secrètes, résistance, Indochine, Algérie, Jean Sassi ; avec Jean-Louis Tremblais

Label
Opérations spéciales, 20 ans de guerres secrètes, résistance, Indochine, Algérie, Jean Sassi ; avec Jean-Louis Tremblais
Language
fre
Index
no index present
Literary Form
non fiction
Main title
Opérations spéciales, 20 ans de guerres secrètes
Medium
electronic resource
Nature of contents
dictionaries
Responsibility statement
Jean Sassi ; avec Jean-Louis Tremblais
Sub title
résistance, Indochine, Algérie
Summary
De la Résistance à la guerre d'Algérie, en passant par les opérations en Indochine... C'était l'élite de l'élite. En 1943, le Commandement suprême interallié recrute des volontaires parachutistes, britanniques, américains et français, pour l'épisode le moins connu de la Seconde Guerre mondiale: l'opération Jedburgh. Triés sur le volet, formés à toutes les techniques de la guerre non conventionnelle, ces 300 commandos Jedburghs, précurseurs des forces spéciales contemporaines, sont parachutés par équipes de trois sur l'Europe occupée en été 1944. Parmi eux, Jean Sassi, un jeune Corse, déjà vétéran de la campagne de France et des Corps francs d'Afrique. Un engagement qui va le conduire des maquis du Vercors aux jungles du Laos, contre les Allemands, puis contre les Japonais. Officier instructeur du 11e Choc, il sera envoyé en Indochine pour commander les Hmongs du Laos, guérilleros anti-Viêt-minh et pro-français, au sein du GCMA (Groupement de commandos mixtes aéroportés). Avec eux, il tentera en vain de sauver Diên Biên Phu, contre l'avis de l'état-major, qui se méfie de ce seigneur de la guerre, trop pur, trop dur. Après l'Indochine, ce sera l'Algérie, o l'attendent d'autres déceptions, d'autres trahisons. Pendant des années, cet homme de l'ombre choisit de se taire, fidèle à la loi du silence des Jedburghs. Quelques mois avant sa mort, il décide finalement de raconter l'extraordinaire aventure que fut sa vie. Pour ses camarades tombés là-bas, dans les maquis alpins, dans les sables du bled, dans les forêts d'Asie. Et pour les Hmongs qui poursuivent leur combat anticommuniste au Laos, oubliés de tous. Le témoignage captivant et inédit du colonel Jean Sassi, commando des Services spéciaux! EXTRAIT À l'aube, nous avons pris la route. J'étais fou de rage. Quelque chose ne tournait plus rond dans ce pays. C'était le foutoir. Il n'y avait pas cette discipline qu'on constatait chez les Allemands. Nos chefs, politiques et militaires, étaient au-dessous de tout. Moi qui croyais tellement à la France, à sa puissance, à son empire, je me sentais humilié, trahi, lâché. D'autant que les Allemands parasitaient nos radios et nous assenaient des vérités sur notre propre armée. Ils en savaient plus que nous: o se trouvaient nos troupes, nos officiers (dans leurs voitures, pour partir plus vite...). Contrairement à mes aînés, qui ne pensaient qu'à rejoindre leurs femmes et leurs enfants, je voulais continuer le combat. Cette méprisable déculottée m'avait dopé à mort. Imaginez que lorsque j'étais gamin, mon père nous avait emmenés passer des vacances en Alsace. À Strasbourg, sur le pont de Kehl, il nous avait fait cracher dans le Rhin. Le ± Boche » (on ne les appelait que comme ça: les séquelles de la guerre de 1914-18) était l'ennemi héréditaire
Target audience
adult
resource.variantTitle
Opérations spéciales, vingt ans de guerres secrètes
Classification
Contributor
Content